Sparkle-Moon

Mardi 29 décembre 2009 à 17:55



Votre ami est votre champ semé avec amour et moissonné en action de grâces. Il est votre table et votre coin du feu. Car vous venez vers lui avec votre faim et le cherchez pour la paix.

Quand votre ami révèle le fond de sa pensée, n’ayez pas peur de ce qui dit « non » dans votre conscience ni ne rejetez le « oui » . Et quand il demeure en silence, que votre cœur ne cesse d’écouter son cœur.

Car, en amitié, sans avoir besoin de mots, toutes les pensées, tous les désirs, toutes les attentes se partagent en une joie qui reste secrète.

Lorsque vous quittez votre ami, n’ayez pas de chagrin. Car ce que vous aimez le plus en lui apparaîtra plus clairement en son absence, de même que pour le grimpeur, la montagne se détache mieux de la plaine.

Qu’il n’y ait pas d’autre but à l’amitié que l’approfondissement de l’être. Car l’amour qui recherche autre chose que la révélation de son mystère n’est pas de l’amour mais un filet que l’on jette : seul l’inutile se trouve attrapé.

Et que le meilleur de vous soit pour votre ami. S’il doit connaître le reflux de votre marée, laissez-lui aussi en connaître le flux. Car qu’est-ce qu’un ami qu’on cherche pour tuer le temps ? Allez toujours à sa rencontre pour les heures de vie. Car il est là pour combler votre attente, non votre vide.

Et dans la douceur de l’amitié, faites qu’il y ait place pour le rire et le partage des plaisirs.

Car le cœur trouve son matin dans la rosée des petites choses, et s’en trouve rafraîchi.

 

Khalil GIBRAN

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Mardi 1er décembre 2009 à 18:58



http://sparkle-moon.cowblog.fr/images/coo.jpg"Lullaby s'arreta d'écrire. Elle mordilla un instant le bout de son bic bleu, en regardant le feuille de papier à lettres. Mais elle ne lisait pas. Elle regardait seulement le blanc du papier, comme si quelque chose allait apparaitre.
Elle regarda le réveil sur la table : huit heure trente..."

 

Un peu d'amour et d'amitiés sincères ne ferait pas de mal sur cette Terre. Au contraire.

Heureusement qu'il y a des personnes sur lesquelles on peu compter, des personnes exeptionnelles.
 
Par exemple,
Elle,une amie formidable, avec qui la vie devient si simple et si agréable.

Andréa
, une autre personne exeptionnelle,  que j'aime, tout comme Camille et Manon <3, mes deux fofolles : "C'est moi Simba c'est moi le roi..."

 Quentin, que je ne connais pas tellement, mais qui me semble être à la hauteur du statut d'ami, avec qui j'aime parler de tout et de rien et de tenter de rouler XD

Et, bien évidemment, le meilleur pour la fin, Charlotte. Elle, Elle, ELLE ! Ma meilleure amie. Celle que je connais depuis si longtemps, celle pour qui je serai toujours là <3


Tous les autres que je n'ai pas cité ou oublié, veuillez m'escuser, sachez que je pense à vous quand même =)



La seconde 4, Elle Claque ! =p

Dimanche 29 novembre 2009 à 15:27

Je ne veux plus me nier,
Nier mes sentiments, mes besoins, mes attentes.
Je veux être respectée, écoutée, entendue.
J'ai le droit de respirer, de me dire,
J'ai le droit de dénoncer, de penser, de crier,
J'ai le droit d'exister.

Je veux vivre debout,
Être en paix avec moi-même.
Je veux grandir, changer, m'aimer,
Je veux rêver, rire, m'épanouir.
J'ai besoin d'air, j'ai besoin de m'écouter.
J'ai besoin de décider pour moi, avec moi,
En fonction de mes besoins à moi,
De ce que je veux faire de ma vie.

J'en ai marre de vivre en fonction des autres,
Pour être aimée.
J'en ai marre de faire des courbettes,
Pour acheter la paix ou ne pas être seule.
Je choisis de vivre, de vivre ma vie
Je choisis de vivre mes sentiments,
Mes émotions, mes rêves, mes espoirs.

Je veux me vivre jusqu'au bout, telle que je suis.
Je me réserve le droit d'essayer, de me tromper,
De recommencer, d'essayer encore, et de réussir.
Pendant la transition,
J'accepte ma souffrance, ma déception,
J'accepte mon insécurité, mon désespoir.
J'accepte ma colère contre les autres,
On ne m'avait rien promis.

J'accepte ma colère contre moi,
De m'être si longtemps niée et oubliée.
Je suis en sevrage, car je sais qu'avec le temps,
Ces sentiments vont s'atténuer et disparaître,
Remplacés par le pardon.
Je sais qu'avec le temps,
Mon coeur va guérir d'avoir mal aimé.

Et peut-être qu'avec le temps,
J'accepterai d'oser à nouveau,
De tenter l'expérience,
D'aimer et d'être aimée.

                      « auteur inconnu »
Elle :)


Dimanche 22 novembre 2009 à 12:44

 "J'aimerais être un flan. Un flan aux abricots."


"Du bonheur à l’état pur, brut, natif, volcanique, quel pied ! C’était mieux que tout, mieux que la drogue, mieux que l’héro, mieux que la dope, coke, crack, fitj, joint, shit, shoot, snif, pét’, ganja, marie-jeanne, cannabis, beuh, péyotl, buvard, acide, LSD, extasy. Mieux que le sexe, mieux que la fellation, soixante-neuf, partouze, masturbation, tantrisme, kama-sutra, brouette thaïlandaise. Mieux que le Nutella au beurre de cacahuète et le milk-shake banane. Mieux que toutes les trilogies de George Lucas, l’intégrale des muppets-show, la fin de 2001. Mieux que le déhanché d’Emma Peel, Marilyn, la schtroumpfette, Lara Croft, Naomi Campbell et le grain de beauté de Cindy Crawford. Mieux que la face B d’Abbey Road, les CD d’Hendrix, qu’le p’tit pas de Neil Armstrong sur la lune. Le Space-Mountain, la ronde du Père-Noël, la fortune de Bill Gates, les transes du Dalaï-Lama, les NDE, la résurrection de Lazare, toutes les piquouzes de testostérone de Schwarzy, le collagène dans les lèvres de Pamela Anderson. Mieux que Woodstock et les rave-party les plus orgasmiques. Mieux que la défonce de Sade, Rimbaud, Morisson et Castaneda. Mieux que la liberté. Mieux que la vie..."

 
"Francais ? J'adore la mayonnaise."


http://sparkle-moon.cowblog.fr/images/Sanstitre2-copie-1.jpghttp://sparkle-moon.cowblog.fr/images/Sanstitre1-copie-2.jpg
Montaigne, Essais


Au demeurant, ce que nous appelons ordinairement amis et amitiés, ce ne sont qu'accointances et familiarités nouées par quelque occasion ou commodité, par le moyen de laquelle nos âmes s'entretiennent. En l'amitié de quoi je parle, elles se mêlent et confondent l'une en l'autre, d'un mélange si universel qu'elles effacent et ne retrouvent plus la couture qui les a jointes. Si on me presse de dire pourquoi je l'aimais, je sens que cela ne se peut exprimer qu'en répondant : «Parce que c'était lui, parce que c'était moi.»


[...]


Il n'est action ou imagination, où je ne le trouve à dire, comme si eust-il bien faict à moy : car de mesme qu'il me surpassoit d'une distance infinie en toute autre suffisance et vertu, aussi faisoit-il au devoir de l'amitié.





Quis desiderio sit pudor aut modus
Tam chari capitis ?

O misero frater adempte mihi !
Omnia tecum unà perierunt gaudia nostra,
Quæ tuus in vita dulcis alebat amor.
Tu mea, tu moriens fregisti commoda frater,
Tecum una tota est nostra sepulta anima,
Cujus ego interitu tota de mente fugavi
Hæc studia, atque omnes delicias animi.
Alloquar ? audiero nunquam tua verba loquentem ?
Nunquam ego te vita frater amabili
or,
Aspiciam posthac ? at certè semper amabo.

Samedi 31 octobre 2009 à 23:02

 


D'après Oscar Wilde, n'importe qui peut compatir aux souffrances d'un ami, mais seule une personne exceptionnelle est capable de se montrer sensible au succès d'un ami.


*


Ce sont mes amis qui m'ont fait aimer la vie. Ils me rendent meilleur à mesure que je les trouve meilleurs eux-mêmes. Mais qu'est-ce qu'un ami ? Et bien, un ami, je vais vous le dire. C'est une personne avec qui vous pouvez mettre votre coeur à nu. Il ne vous demande pas d'être meilleur ou pire. Vous pouvez lui avouer vos petites vanités, envies, haines, méchancetés et absurdités. En les dévoilant, vous les noyez dans l'océan de sa loyauté. Il vous comprend, il vous comprend vraiment. Vous pouvez pleurer avec lui, pécher avec lui, rire avec lui, parler avec lui. Et à travers tout ça, il vous voit, il vous connaît et il vous aime.  Et cette année, et celles d'avant aussi, j'ai eu la chance d'en connaitre. J'ai la chance de pouvoir compter sur des personnes, des amis, qui sont là pour moi. Je me rends compte que je suis entourée de personnes formidables, uniques, et à qui je tiens beaucoup. Je ne voudrais pour rien au monde les perdre... Même si je ne le dis pas toujours, que je ne montre pas mes sentiments envers ces personnes, je les adore, et rien ne me fera changer d'avis.


 C'est tout simplement une personne avec qui vous osez être vous-mêmes.


*


" En l'amitié de quoi je parle, elles se mêlent et se confondent l'une en l'autre, d'un mélange si universel qu'elles effacent et ne retrouvent plus la couture qui les a jointes. Si on me presse de dire pourquoi je l'aimais, je sens que cela ne se peut exprimer qu'en répondant: «Parce que c'était lui, parce que c'était moi.» "
 
 
Montaigne


 
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